Les Peuls sont traditionnellement et essentiellement des pasteurs transhumants présents dans toute l’Afrique de l’Ouest. Très majoritairement musulmans, leur répartition et leur mobilité ont favorisé les échanges et les métissages avec d’autres populations de la zone sahélo-saharienne.
Dans le région de Kandi et Banikoara, nombreuses sont les familles peules à s’être établies. Lors des périodes de transhumance, les garçons en âge d’accompagner les troupeaux quittent les campements où il ne restera alors plus que les femmes, les enfants et les vieillards.
Tout comme les autres femmes de sa famille, cette jeune fille porte déjà une superbe parure de perles.
Une fois séchées, les panicules de sorgho sont battues afin d’en extraire les grains qui permettront de préparer la bouillie, la pâte ou encore de la bière.
Enfants peuls. // Kandi – 2016
Denon, au centre en compagnie de l’une de ses filles, est le gardien de l’internat. Il vit au milieu du champs qui jouxte l’école.
Cette famille vit essentiellement de l’élevage de vaches zébu et de chèvres, mais la culture du sorgho et du maïs est une importante source de nourriture et de revenu.
Cette famille Peul s’est installée juste à côté du baobab, au milieu des champs de coton et de sorgho.
Cette femme s’apprête à partir vendre un peu de nourriture dans l’école voisine. Ces « bonnes dames » proposent des arachides grillées, de la pâte, de la bouillie, des biscuits ou des bonbons lors des récréations.
Trop jeunes pour partir avec les troupeaux, les enfants restent au village.
Le chef de famille, l’ancien – à gauche – pose fièrement en compagnie de ses fils et cousins . Il a fallu plusieurs séjours pour gagner sa confiance et pouvoir passer du temps chez lui.
C’est derrière l’école que vivent le gardien de l’internat et sa famille. En attendant son retour, sa femme fait cuire la bouille dans une vieille casserole calcinée.
Une fois le sorgho récolté, il est séché avant d’être stocké dans des greniers sur le toit des maisons.
Les champs de sorgho ont été moissonnés il y a peu. Au loin trône un vieux baobab dégarni…
Alou Gado est aveugle. Il s’est fracturé le tibia il y a plusieurs mois, depuis il patiente dans sa chambre, espérant guérir et marcher à nouveau.
La périphérie de Kandi pullule de petits campements peuls où les familles viennent s’établir plus ou moins anarchiquement. // Kandi – 2016
Le sorgho récolté récemment sèche sur le toit des greniers. // Kandi – 2015
Peu habitués aux « batourés » (blancs), les enfants ne se sont montrés méfiants que lors de ma première visite.
Le grand baobab trône au milieu des champs de coton et de sorgho; c’est là que qu’une famille a choisi de bâtir une petite maison en bois. // Kandi – 2015
Lorsque les hommes partent plusieurs semaines avec les troupeaux, leurs femmes restent au village avec les enfants et s’occupent des cultures.
Les troupeaux étant partis en transhumance vers le Togo voisin, seuls restent au village les animaux trop vieux ou malades. Bien que peu sédentarisées, de plus en plus de familles choisissent de vivre en périphérie des villes et de bâtir « en dur ».