Le « village » de Ganvié puise ses origines dans les razzia esclavagistes du XVIIème siècle. C’est dans ces marécages que la population venait se réfugier pour échapper aux chasseurs d’esclaves. À présent, quelques dizaines de milliers de « Tofinus » vivent sur le lac Nokué, dont la plupart – environ 25’000 – à Ganvié, surnommée « La Venise africaine ».
Très utilisée par les contrebandiers, cette étendue d’eau saumâtre sert de plaque tournante au trafic d’essence en provenance du Nigeria voisin, où certains affluents prennent source.
Le parois de bois portent encore les stigmates de la montée des eaux, période durant laquelle bon nombre d’habitations sont régulièrement inondées. // Ganvié – 2016
La ville sur pilotis prend vie à l’aube, les pirogues sillonneront les canaux jusqu’à la nuit. // Ganvié – 2016
La ville étant entièrement sur pilotis, mosquée et église se partagent le peu d’îles artificielles disponibles. // Ganvié – 2015
Près de l’embarcadère, les pêcheurs viennent stocker leurs prises dans de grandes nasses avant d’aller les vendre au marché. // Lac Nokoué – 2016
Tous types d’embarcations relient Calavi (banlieue de Cotonou) à Ganvié et aux autres villages sur le lac. // Calavi – 2016
La pêche à l’épervier fait partie des techniques traditionnelles utilisées encore aujourd’hui. // Lac Nokoué – 2012
Des îlots de jacinthe d’eau, de boue et d’herbe forment le peu de terre ferme que l’on trouve à Ganvié. // Ganvié – 2015
Fin de journée mouvementée sur le lac, de bruyantes embarcations partent en tournée pour les prochaines élections. // Ganvié – 2016
En saison sèche, l’eau laisse apparaître des bancs de sable où l’on profite de stocker du bois (qui servira de pagaies le moment venu) et des branchages (qui seront utilisés pour les pièges à poissons). // Ganvié – 2015
Vue depuis l’embarcadère pour Ganvié. Depuis la terre ferme, la cité sur pilotis ne se devine même pas à l’horizon. // Calavi – 2016
Vendeuse préparant ses stocks avant de repartir sur le lac. // Lac Nokoué – 2016
Des branchages séchés sont immergés et soigneusement entretenus six mois durant. Ces « acaja » (pâturages aquatiques clôturés) permettent aux pêcheurs de procéder à la récolte: de grands filets sont tendus pour l’occasion et devraient renfermer suffisamment de poissons pour faire vivre toute leur famille pendant plusieurs mois. // Ganvié – 2017
Faute de terre, les enfants savent souvent mieux voguer que marcher. // Ganvié – 2017
La vie se déroulant sur l’eau, ce convoi funéraire vogue vers le grand cimetière en périphérie de la ville (unique étendue de terre naturelle). // Ganvié – 2016
Les baraques sur pilotis comportent souvent une seule grande pièce qui abrite plusieurs générations d’une même famille. La cuisine et les toilettes sont à l’extérieur. // Ganvié – 2016
Traversée de Ganvié en pirogue. // Ganvié – 2015
Chaque matin, les vendeuses partent au marché flottant, leurs pirogues pleines à craquer. // Ganvié – 2014
Même artificielle, la terre ferme n’a pas de prix et chaque centimètre carré est utilisé. // Ganvié – 2013
L’activité principale étant la pèche, chaque mètre carré permet de faire sécher les filets. // Ganvié – 2015
Transport de sable vers un chantier voisin. // Ganvié – 2016
Des sacs de riz cousus servent de voile lorsque le vent pousse les embarcations vers le large. // Lac Nokoué – 2015
Protégé des crues par les pilotis, les échopes desservent les bateaux qui circulent dans les canaux de la ville. // Ganvié – 2016
Obsèques, mariages, baptêmes: les fins de semaines sont souvent animées tard dans la nuit. // Ganvié – 2017