Les quartiers d’Avotrou et Dandji sont situés à l’extrémité est du premier arrondissement de la ville de Cotonou – département du Littoral – capitale économique et également plus grande ville du pays. Extrêmement défavorisés, ces deux quartiers se sont développés dans une zone d’anciens bas-fonds – là où il y a encore une vingtaine d’année ne se trouvaient que des marécages – en périphérie d’une ville en pleine expansion démographique et à l’urbanisation galopante : Cotonou qui comptait 70’000 habitants en 1960, en compte maintenant plus de 2 millions.
Les gros problèmes d’insalubrité liés à la forte rétention des eaux de pluie (Cotonou comporte deux saisons des pluies) propre à cette zone provoquent d’importantes poussées de paludisme au sein de la population locale, certains enfants étant alors absents des cours pendant plusieurs mois ; il en va de même naturellement pour les enseignants qui sont également en proie à des périodes d’absentéisme plus ou moins longues
L’évacuation des eaux stagnantes n’est pas une priorité pour les autorités, malgré les appels des chefs de quartier. Le paludisme fait des ravages et tue encore et encore… // Avotrou-Dandji – 2017
La voie qui permet d’accéder au Complexe scolaire est inondée et restera ainsi durant plusieurs mois. // Avotrou-Dandji – 2017
Une brève éclaircie apporte un peu de lumière dans cet enfer boueux et nauséabond. // Avotrou-Dandji – 2017
Longue séance de tressage en fin de journée. // Avotrou-Dandji – 2017
Même si, selon les statistiques, 50% des adolescents sont scolarisés, la réalité et leur assiduité laissent une impression contrastée… // Avotrou-Dandji – 2017
Alors que le patron exerce son art, l’apprenti observe et apprend… // Avotrou-Dandji – 2017
Quand parvenir à l’épicerie se transforme en une incroyable aventure. // Avotrou-Dandji – 2017
Le quartier n’annonce qu’un seul hôtel, encore faut-il y arriver. // Avotrou-Dandji – 2017
Entre façadisme et ruine. // Avotrou-Dandji – 2017
Lorsque la pluie s’arrête, les enfants reprennent leurs jeux, jusqu’aux prochaines trombes d’eau. // Avotrou-Dandji – 2017
Le quartier étant perpétuellement inondé, la plupart des artisans ont bricolé de frêles passerelles afin que les clients puissent accéder aux ateliers. // Avotrou-Dandji – 2017
Plutôt que d’aller à l’école, certains enfants sont contraints à aller gagner quelques francs CFA pour aider leur famille. // Avotrou-Dandji – 2017
Seules les artères principales ont été goudronnées, les autres voies du quartier ont été laissées à la merci de la saison des pluies. // Avotrou-Dandji – 2017
Soirée ensoleillée et relativement sèche: rien de vaut une partie de billes devant l’école. // Avotrou-Dandji – 2017
Chez la coiffeuse, il faut profiter d’un moment sans coupure de courant pour terminer les tresses commencées quelques heures plus tôt. // Avotrou-Dandji – 2017
En cette fin d’après-midi tranquille, je laisse le coiffeur et son ami en pleine discussion. // Avotrou-Dandji – 2017
Moment récréatif entre petits et grands… // Avotrou-Dandji – 2017
Malgré la fin des averses, certaines échoppes vont rester embourbées durant des mois. // Avotrou-Dandji – 2017