Situé à l’extrême nord du Bénin – bordé par le Nigéria, le Niger et le Burkina Faso – le département d’Alibori couvre une superficie de 26 303 km² avec moins de 20 habitants au km²; ces derniers sont pour la plupart Bariba, Peul ou Dendi.
Cette partie du pays, où plus de la moitié de la population a moins de 15 ans, souffre d’un très fort taux de déscolarisation à l’issue de l’école primaire: l’Alibori est donc malheureusement (et depuis de nombreuses années) le 12ème et dernier département dans les classements nationaux de réussite au BEPC (diplôme du brevet au terme du collège) ainsi qu’au BAC (baccalauréat).
Relié à Cotonou – la capitale économique – par une seule voie goudronnée de plus de 640km, l’Alibori est un ancien haut-lieu du Royaume Baatonu (Bariba) qui certes a perdu de son prestige, mais reste un pôle agro-économique incontournable dans le pays de par son importance dans la production cotonnière.
La viande grillée commence à attirer les ventres vides. // Banikoara – 2012
Les terrains n’étant pas clairement définis, il est courant de voir des motos ou des animaux zigzaguer entre les joueurs. // Banikoara – 2017
Vieilles comme le monde, ces énormes machines sont victimes de pannes récurrentes et font perdre des milliers de francs CFA à chaque minute de perdu // Banikoara – 2016
Lors de la campagne de commercialisation du coton, la Sodéco fait tourner ses machines nuit et jour pour produire le coton qui sera ensuite exporté depuis le port de Cotonou. // Banikoara – 2016
Match dominical entre amis. // Banikoara – 2017
À la tombée de la nuit, les vendeuses du marché rapportent chez elles les invendus dans d’énormes bassines en aluminium. // Banikoara – 2017
La poussière libérée lors de l’égrainage brûle les yeux et rend l’air irrespirable. // Banikoara – 2016
Durant la campagne cotonière, de nombreux enfants sont envoyés aux champs et quittent alors l’école pednant plusieurs semaines. // Banikoara – 2017
Peu coopératifs, ces zébus ont décidé de prendre leur temps au milieu du carrefour. // Banikoara – 2017
Centre-ville // Banikoara – 2017
Les pagnes des Baatombu (Bariba) sont tissés, pour la Fête de la Gani, sur des machines traditionnelles entièrement manuelles. // Banikoara – 2017
Les artisans de Seko Gbabourou – le quartier des forgerons – travaillent le fer et l’aluminium dans de minuscules ateliers à peine éclairés. // Banikoara – 2017
L’affûtage des lames requiert de la dextérité et de l’expérience. // Banikoara – 2017
Le roi de Banikoara incarne, comme les autres rois du Bénin, une autorité morale séculaire respectée politiquement. A l’issu de ma première visite, il pose fièrement devant des portraits de ses ancêtres. // Banikoara – 2016
Après une journée passée aux champs, ces deux jeunes bergers ramènent leurs troupeaux. // Banikoara – 2017
La grande voie goudronnée part de Cotonou est vient s’échouer à Banikoara, 695km plus au nord. // Banikoara – 2017
Fin de journée poussiéreuse aux confins nord du Bénin. // Banikoara – 2017
Retour des champs de coton. // Banikoara – 2017
Rencontre crépusculaire dans le quartier des tisserande. // Banikoara – 2017
Nouvelle visite chez le roi de Banikoara. Occasion pour lui de m’accorder sa bénédiction; pour moi de lui remettre les clichés réalisés lors de mes précédents séjours. // Banikoara – 2017
Poussière, montagnes de déchets et eaux stagnantes, une réalité écologique bien loin de nos préoccupations. // Banikoara – 2017
Jeune garçon rencontré dans le quartier des tisserandes. // Banikoara – 2017
Derrière la grande usine Sobéco, à côté de la buvette, le mouton grille et se fait attendre. // Banikoara – 2017
Improbable pose crépusculaire. // Banikoara – 2017
Retour à ma maison après une longue journée de travail. // Banikoara – 2017
Chaque artisan a sa spécialité: dans cet atelier sont réalisés les manches de haches ou de houes. // Banikoara – 2017